Depuis une semaine, les propos d’Arno Klarsfeld, conseiller d’État, ont enflammé la France. Lors de son intervention sur CNews le 31 octobre, il a suggéré que des membres de la communauté musulmane pourraient avoir accès à des moyens pour attaquer des Juifs, déclenchant une vague d’indignation et de condamnations. Trois avocats et une association, JEP, ont annoncé avoir saisi la justice en réaction à ces déclarations islamophobes.
La psychologue et présidente de l’association Marinette Motti, Fanny Bauer-Motti, a souligné que “l’incitation à la haine raciale, l’islamophobie comme l’antisémitisme ne sont pas un choix mais un délit”. Ces déclarations ont également suscité l’indignation de nombreuses personnalités, dont la comédienne et autrice Samira Sedira, qui a dénoncé l’impunité laissée à Arno Klarsfeld pour ses propos.
Face à l’importante vague de signalements concernant les propos controversés, l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a convoqué une réunion à huis clos avec l’ensemble des chaînes télévisées et des stations de radio, publiques et privées, pour discuter du traitement médiatique et de la couverture du conflit au Moyen-Orient.
Cette rencontre intervient après un afflux de saisines en réaction aux commentaires tenus par Arno Klarsfeld et d’autres intervenants, notamment sur CNews, pointée du doigt pour sa responsabilité dans cette controverse.
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