Pour beaucoup moins que ça – l’abaya et le qamis à l’école – les autorités se sont mises en branle, jusqu’au président Emmanuel Macron, vous imaginez une prière collective – musulmane je précise – dans le premier aéroport français, Roissy-Charles-de-Gaulle. La trentaine de voyageurs qui partaient pour la Jordanie savaient que leur bravade ne passerait pas, que ça ferait du bruit, ça n’a pas loupé. Après Augustin de Romanet, PDG du Groupe Aéroports de Paris, c’est au tour du ministre des Transports, Clément Beaune, de monter au front…
Il a écrit sur X (ex-Twitter) qu’il faut faire face avec la «fermeté nécessaire (…). Une fermeté et un rappel des règles nécessaires, les équipes de nos aéroports y sont totalement engagées».
Pourtant le rituel n’a duré que dix petites minutes, à l’aérogare 2B de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Il n’y a eu aucun trouble à l’ordre public, d’après BFMTV. La preuve : la police n’a pas été sollicitée par l’aéroport pour vider les lieux, selon la même source. D’ailleurs le patron des aéroports de Paris a écrit qu’il n’est «pas nécessaire de monter cet épisode, inédit, en exergue en ce moment», en allusion aux événements à Gaza. Son ministre manifestement ne l’entend pas de cette oreille…
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