Diaspora

France : Un vent de contestation pour la Palestine souffle sur les universités

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Face à la détérioration de la situation à Gaza, les étudiants de plusieurs universités françaises, notamment à Sciences Po Paris, se mobilisent en faveur de la cause palestinienne.

Cette mobilisation s’accompagne de blocus, grèves de la faim, et autres actions sur les campus, dans une démarche de solidarité internationale.

Un mouvement de solidarité grandissant

La mobilisation, qui a débuté à Sciences Po Paris par un blocus initié par une centaine de jeunes, s’est rapidement étendue à d’autres établissements à travers la France.

À Sciences Po Paris, la direction a même décidé de fermer l’établissement ce vendredi en réaction à ces blocages.

Le Comité Palestine Sciences Po, à l’origine de ces actions, revendique des mobilisations dans 17 Instituts d’Études politiques et campus universitaires dans le pays.

Des actions diversifiées et des revendications claires

Les manifestations étudiantes se sont traduites par des blocus de bâtiments, des occupations d’amphithéâtres et des grèves de la faim.

À Lyon, à Saint-Étienne et à Lille, les étudiants ont pris des mesures similaires pour faire entendre leur voix. La plupart des blocus se sont terminés suite à l’intervention des forces de l’ordre.

Réactions et contexte international

Ces mobilisations surviennent dans un contexte où des actions similaires ont lieu aux États-Unis et dans d’autres pays comme la Suisse, la Belgique, le Canada et le Mexique. Elles témoignent d’une solidarité internationale avec la Palestine, en réponse à la riposte israélienne à Gaza et à la situation humanitaire critique dans la région.

Des débats internes et des tensions palpables

À Sciences Po Paris, un débat interne a été organisé, révélant des prises de position tranchées et émotionnellement chargées. L’administration de l’établissement a refusé la création d’un groupe de travail demandé par les étudiants pour examiner les relations de l’institut avec les universités israéliennes, appelant à la reprise du calme avant les examens.

Cette série d’événements met en lumière les tensions croissantes au sein des institutions académiques françaises et la volonté des étudiants de jouer un rôle actif dans les débats internationaux majeurs.

 

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