Une faille de sécurité majeure secoue Washington depuis que des plans militaires confidentiels ont été accidentellement partagés avec un journaliste. Le vice-président américain, JD Vance, a réagi en affirmant qu’aucun responsable ne serait démis de ses fonctions suite à cet incident.
L’affaire a éclaté lorsqu’un journaliste du magazine The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a été ajouté par erreur à un groupe de discussion sur l’application chiffrée Signal. Ce groupe, composé de hauts responsables de l’administration américaine, dont le vice-président JD Vance et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, discutait de frappes imminentes contre les rebelles houthis au Yémen. Les messages échangés contenaient des informations sensibles sur les cibles, les armes à utiliser et le calendrier des attaques.
Face aux critiques, notamment de la part des démocrates qui réclament la démission du secrétaire à la Défense Pete Hegseth, JD Vance a déclaré depuis une base militaire américaine au Groenland : “Si vous pensez que vous pouvez forcer le président des États-Unis à virer qui que ce soit, vous faites fausse route.” Il a ajouté : “Nous soutenons totalement toute notre équipe dédiée à la sécurité nationale.”
L’incident a suscité des réactions vives au sein de la classe politique américaine. Le leader de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, a qualifié cette fuite de “l’une des plus stupéfiantes violations du renseignement militaire que j’ai lues depuis très, très longtemps”. Il a appelé les républicains à soutenir une enquête complète sur cette affaire.
Le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, a nié que des plans de guerre aient été partagés, qualifiant le journaliste Jeffrey Goldberg de “trompeur et hautement discrédité”, sans toutefois réfuter les détails rapportés par The Atlantic.
Cet incident soulève des questions sur les protocoles de sécurité en place au sein de l’administration américaine, notamment concernant l’utilisation d’applications de messagerie chiffrée pour discuter d’opérations militaires sensibles.
Une enquête est en cours pour déterminer comment cette erreur a pu se produire et quelles mesures seront prises pour éviter de telles fuites à l’avenir.
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