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Gaza : le Parlement français a refusé la minute de silence, l’Egypte l’impose à la COP28

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Le 21 novembre la cheffe des députés de la France insoumise, Mathilde Panot, avait fait part de sa consternation et de son indignation suite au refus du Parlement français d’observer une minute de silence pour les employés de l’ONU tombés à Gaza sous les bombes de l’armée israélienne. Cette fois personne ne pourra empêcher cet hommage, à tous les civils décédés. La chose se passe à la 28e Conférence des Nations unies sur le changement climatique – COP28 – ce jeudi 30 novembre aux Emirats arabes unis…

Les débats de deux semaines se sont ouverts à Dubaï sur une minute de silence, pour “tous les civils ayant trouvé la mort dans le conflit actuel à Gaza“. Le président du précédent Sommet – COP27 – au Caire, Sameh Choukri, chef de la diplomatie égyptienne, a imposé cette petite cérémonie qui certainement est restée au travers de la gorge de certains.

L’Egypte certes n’a pas toujours été exemplaire dans cette affaire, surtout quand elle a proposé aux Israéliens d’accueillir les Gazaouis dans leur désert ou quand elle leur a fermé hermétiquement la porte alors que les étrangers et binationaux eux pouvaient fuir le carnage. Mais le fait est que la diplomatie égyptienne mouille la chemise pour rallonger la trêve entre Israël et le Hamas et fait ce qu’elle peut pour que des otages soient libérés, des deux côtés. Cette pause a tout de même permis d’éviter des milliers de morts, côté palestinien surtout.

L’Arabie saoudite, pour ne citer qu’elle, ne peut pas en dire autant que l’Egypte. Pendant que cette dernière et le Qatar se démènent pour soulager la planète Riyad court derrière la Coupe du monde de 2030, jaloux du Mondial impeccable servi par Doha. En même temps qu’ils couraient pour l’organisation de la Fête du football les Saoudiens lorgnaient l’Exposition universelle, qu’ils ont fini par avoir, la même année, en 2030.

C’est ça qui fait pulser le prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane : Son rayonnement personnel et celui de son royaume, et au diable tout le reste, même la souffrance de ses “frères” palestiniens. Quand toute cette affaire se terminera, car elle se terminera forcément comme toutes les guerres avant elle, la rue arabe fera ses comptes. Et ce ne sera certainement pas à l’avantage du “grand-frère” saoudien, et il n’y a pas que lui

 

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