On ne parle pas beaucoup des bourdes de l’armée israélienne, pourtant Tsahal en commet et elles sont meurtrières. En novembre 2023 le journal Haaretz a révélé que l’armée a tiré sur les festivaliers qu’elle était venue sauver le 7 octobre et en a tué beaucoup. En décembre Tsahal a abattu “par erreur” 3 otages israéliens, pourtant ils agitaient des drapeaux blancs et s’exprimaient en hébreu. L’armée de Benjamin Netanyahu vient de signer un autre drame et l’a elle-même avoué avant que les journaux de la place ne le déballe. Tsahal a bombardé et pulvérisé un bâtiment au nord de la bande de Gaza, sauf que ses militaires s’y trouvaient…
L’armée israélienne a reconnu ce jeudi 16 mai le décès de 5 soldats, abattus la veille par des “tirs amis” au cours des affrontements dans l’enclave palestinienne. Un incident qui tombe très mal, en pleines querelles au sein du Cabinet de guerre israélien sur la manière d’administrer Gaza après la fin des combats avec le Hamas.
On est entré dans le huitième mois de pilonnage du territoire palestinien après l’attaque du 7 octobre dernier, perpétrée par les combattants du mouvement islamiste. Le nord et le centre de la bande de Gaza ont encore été copieusement ciblés la nuit dernière par des bombardements aériens et des tirs d’artillerie. Parmi ces frappes il y a celle qui a tué les soldats israéliens. Tsahal a précisé que ses 5 éléments ont été liquidés par deux tirs d’obus d’une unité de blindés sur un bâtiment où ils s’étaient réunis mercredi soir, dans le camp de réfugiés de Jabalia.
La zone est le théâtre de combats féroces entre l’armée israélienne et le Hamas. D’après l’enquête les troupes opérant avec des blindés avaient pourtant été informées quelques heures auparavant de la présence de militaires à l’intérieur du bâtiment. Donc c’est une bévue de plus, à ajouter aux ratés qui ont amplifié la tragédie du 7 octobre dernier. Pour ce dernier incident comme pour tous les autres les coupables devront payer, dès la fin de la guerre.
A noter qu’au total 278 soldats israéliens ont trouvé la mort dans la bande Gaza depuis le début de l’opération terrestre, le 27 octobre 2023. Un chiffre sans précédent qui traumatisera longtemps la société israélienne et pour lequel le Premier ministre Benjamin Netanyahu rendra des comptes, immanquablement, inéluctablement…
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