La dernière offensive russe de ce week end sur plusieurs régions d’Ukraine, qualifiée de massive et meurtrière a été un prétexte pour les responsables occidentaux dire que Poutine était devenu fou, et a poussé Zelensky à demander de plus belle, le soutien de ses « alliés », soutien qui commençait à fléchir depuis le retour de Trump à la Maison Blanche.
Mais ce que Zelensky s’est gardé de divulguer, c’est qu’il a, surtout, peur pour sa vie, craignant d’être la principale cible de cette offensive. Et que cette peur était suscitée par l’énormité de son entreprise, d’il y a quelques jours, quand il s’en était pris à Poutine, directement, en voulant le tuer en ciblant son hélicoptère avec une attaque par des dizaines de drones, lors de son dernier déplacement dans la région de Koursk.
En effet, lors de sa visite dans la région de Koursk le 20 mai dernier, l’hélicoptère transportant le président russe Vladimir Poutine a été pris pour cible par une attaque de drones ukrainiens. C’est ce qu’affirme l’agence d’Etat russe Tass reprenant une déclaration du commandant de la défense aérienne, Yuri Dashkin, sur la chaîne Rossiya 1.
L’officier évoque une attaque “massive”, repoussée par les forces russes, assurant que la sécurité du président n’aurait jamais été compromise.
Le chef du Kremlin s’était rendu ce jour-là à Kourtchatov, où il a rencontré les autorités locales et les volontaires de la région, avant de visiter le chantier de la centrale nucléaire. Un déplacement sous haute surveillance, et désormais, entouré de zones d’ombre.
Cette tentative risque, en effet, de fournir au Kremlin un prétexte politique pour cibler Volodymyr Zelensky à son tour, au nom d’une riposte symétrique. D’autant que Moscou n’a jamais vraiment caché son intention de neutraliser le président ukrainien, perçu comme un obstacle à toute issue du conflit. Et ce dès les premiers jours de l’invasion.
Dans un contexte où la paix ressemble plus à un mirage hors de portée, et où l’hypothèse d’un retrait de Donald Trump des négociations inquiète Kiev, ce récit pourrait nourrir une escalade d’un autre genre : celle des assassinats ciblés.
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