Société

Ils insistent pour montrer qu’ils sont au dessus de la Tunisie, du tunisien et de la loi tunisienne

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Les islamistes d’Ennahdha ne reconnaissent pas la Tunisie comme Nation. Leur appartenance est pour la Ummah, leur confrérie. La Tunisie n’est, pour qu’eux, qu’un outil, un commerce, une exploitation, qu’ils se sont donné à cœur joie de dévaliser et de saigner à blanc. Les islamistes ont, toujours, tenu à montrer qu’ils sont au dessus des lois de ce pays qui leur appartient, et non auquel ils appartiennent. Ils se sentent supérieurs à tout le monde, les lois, ils les mettent pour les autres, les indigènes… Il est hors de question pour que, eux, s’y soumettent.

Ils ont trouvé, encore, aujourd’hui, l’occasion de l’affirmer, et ils n’ont pas fait dans la discrétion. Ils considèrent qu’ils n’ont rien à cacher, et pour les autres, qu’ils s’indignent, ou qu’ils soient contre, c’est, vraiment, le dernier de leurs soucis.

Alors que les tunisiens sont soumis aux strictes dispositions du confinement général, alors que les tunisiens sont privés de faire leurs achats de l’Aïd, alors que les tunisiens sont privés de faire plaisir à leurs enfants… Eux, ils se baladent à travers le pays, sans aucune contrainte. Forcément, ils sont les maîtres des lieux et n’ont aucun compte à rendre, à personne. Alors que les milliers de familles tunisiennes ont du laisser enterrer leurs morts dans l’isolement total, par des ouvriers municipaux, et parfois, en pleine nuit, alors que les tunisiens n’ont, même, pas été autorisés à dire adieu à leurs parents ou enfant morts, alors qu’ils n’ont pas été capables de faire leur deuil, alors qu’ils n’ont pas eu le droit de recevoir les condoléances et le soutien de la famille et des amis… Les islamistes, eux se permettent d’enterrer leurs morts comme bon leur semble. Leurs funérailles ont, toujours, tourné en des démonstrations de force. Ils ont tout fait pour narguer les tunisiens, pour leur faire comprendre que, eux, ils ont tous les droits. Et, même les autorités comme les forces de l’ordre ou le gouverneur, ils sont, non seulement, obligés de fermer les yeux sur ces comportements hors la loi, mais, ils doivent, en plus y participer et jouer le jeu, pour éviter leur colère !

C’est ainsi qu’en pleine période de confinement général, ils se sont donné le droit de sillonner le pays, de regrouper leurs partisans, de lire leurs oraisons funèbres, de s’afficher devant tout le monde, sans aucun scrupule, d’enterrer leur mort, de recevoir les condoléances, de s’unir dans le deuil…

Pour les autres, ils n’ont qu’à se conformer aux lois, et à se taire. Ou, sinon, ils peuvent, toujours, boire de l’eau de mer !

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Publié par
Ramsis