L’Italie, confrontée à une pénurie de main-d’œuvre, a récemment enregistré une avalanche de demandes d’embauche déposées par les employeurs, dépassant la barre impressionnante de 608 000. Cette démarche vise à combler les postes vacants à travers le pays en recrutant des travailleurs en dehors de l’Union européenne.
La crise de main-d’œuvre en Italie est particulièrement ressentie dans divers secteurs d’activité. Face à la diminution de la population en âge de travailler, le pays mise sur l’immigration et l’embauche de travailleurs étrangers pour pallier ces manques. Selon une étude de l’IDOS, l’Italie est confrontée au besoin d’accueillir annuellement environ 280 000 travailleurs étrangers pour répondre à la demande.
Les secteurs les plus touchés par cette pénurie incluent la santé et les soins publics, les services sociaux, les sciences et la technologie, l’ingénierie, l’hôtellerie et la restauration, selon les chiffres présentés par l’EURES.
Sur la période de 2023 à 2027, environ 34,3% de ces besoins de main-d’œuvre seront destinés à des travailleurs ayant suivi un enseignement supérieur ou une formation professionnelle, tandis que 48,1% concerneront des postes nécessitant un niveau d’éducation secondaire, technique et professionnel.
Ces besoins en main-d’œuvre créent une opportunité pour les travailleurs étrangers souhaitant s’installer en Italie, facilitant l’obtention de visas de travail. Les métiers les plus demandés sont :
- Les médecins ;
- Les infirmiers ;
- Les kinésithérapeutes ;
- les professionnels de la santé et des services publics ;
- Les métiers de l’informatique et des mathématiques
- Techniciens en TIC ;
- techniciens en ingénierie ;
- ouvriers qualifiés de la construction ;
- Personnel de la restauration.
Le ministre du Travail italien a annoncé que près de 608 000 demandes d’embauche ont été déposées par les employeurs en vue du recrutement de travailleurs en provenance de pays non membres de l’UE. Ces démarches ont été entreprises avant l’ouverture de la loterie annuelle des visas de travail pour l’Italie, dont le quota s’élève à 160 000 travailleurs étrangers pour l’année à venir.
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