Economie

Inédit – Explosion des importations des carburants de 87,2%

Inédit – Explosion des importations des carburants de 87,2%

Selon le bulletin édité aujourd’hui mardi 12 avril 2022 par l’Institut National de la Statistique (INS), sur l’évolution du commerce extérieur aux prix courants, à fin mars dernier.

Durant le premier trimestre 2022, les exportations ont enregistré, d’après l’INS, une hausse de (+26,2%), de même, les importations ont enregistré une hausse de (+29,2%) contre (+1,5%) durant le premier trimestre 2021. En valeur les importations ont atteint 18385,5 MD.

Le solde commercial s’établit, ainsi, à un niveau de (-4303,8 MD) contre (-3069,3 MD) durant le premier trimestre 2021.

Le creusement du déficit revient, largement, d’après les chiffres officiels à l’augmentation des importations qui provient en particulier de la hausse enregistrée au niveau des importations de l’énergie de (+87,2) et à un degré moindre des matières premières et demi-produits de (+36,7%).

L’agence de notation « Fitch Ratings » a publié dernièrement un rapport d’évaluation de l’impact de la hausse des prix du pétrole sur les pays de la zone MENA qu’elle procède à leur notation souveraine et qui sont des importateurs du pétrole.

La hausse des prix de l’énergie creusera les déficits des comptes courants des importateurs nets d’énergie, en particulier la Jordanie, le Liban, le Maroc et la Tunisie. 

Il a été noté également que les accords d’approvisionnement en gaz à long terme atténuent l’impact des fluctuations des prix des hydrocarbures (en Jordanie et en Tunisie), tout comme la production nationale d’hydrocarbures (Égypte, Israël et Tunisie) et la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables (Maroc).

Les prix des carburants et des services publics restent une question sensible pour la stabilité politique et sociale, et il est plausible que de nouvelles réductions des subventions envisagées par le gouvernement pourraient à nouveau déclencher une instabilité sociale et politique, en particulier en Tunisie, conclut le rapport de l’agence.

Notons que le gouvernement actuel a promis de rationaliser la consommation de la flotte autos notamment celle de l’administration publique et de prendre d’autres mesures pour maitriser la consommation de l’énergie, toutefois ces promesses n’ont jamais été tenues comme d’ailleurs c’était le cas pour les gouvernements qui l’ont précédé.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut