L’Égypte a reçu 14 milliards de dollars des Émirats arabes unis, constituant la deuxième tranche du financement pour le développement de la région de Ras El Hekma, située sur la côte nord-ouest du pays.
Cette annonce a été faite par le Conseil des ministres égyptien. Le Premier ministre égyptien, Mustafa Madbouly, a précisé lors de la réunion hebdomadaire du cabinet que ce financement s’inscrit dans le cadre d’un dépôt émirati transformé en monnaie locale conformément à l’accord de partenariat entre les deux nations.
Contexte financier
Le projet de développement de Ras El Hekma, confié à la société Abu Dhabi Holding, représente un investissement total de 35 milliards de dollars, marquant ainsi la plus grande opération d’investissement dans l’histoire de l’Égypte.
Avec les 10 milliards de dollars déjà perçus en mars, ce nouveau financement porte le montant total reçu à 24 milliards de dollars. Le gouvernement égyptien bénéficie de cette manne financière pour booster ses réserves de devises étrangères, qui ont augmenté de 2% pour atteindre 41 milliards de dollars fin avril, selon les données de la Banque centrale égyptienne.
Impact sur l’économie égyptienne
Cette injection de fonds s’accompagne d’autres initiatives, incluant des aides financières et des prêts provenant de diverses institutions internationales, qui commencent à influencer positivement le marché des changes en Égypte.
En outre, le Fonds monétaire international finalisera en juin sa troisième revue du programme de réformes économiques du pays, associée à un prêt de 8 milliards de dollars.
Évolution du taux de change
L’Égypte, qui a complètement libéralisé le taux de change de sa monnaie en mars dernier, voit déjà une appréciation du livre égyptien face au dollar, qui est passé de 50 EGP en mars à 46.89 EGP, reflétant une confiance croissante des investisseurs et des citoyens dans la stabilité économique du pays.
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