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Jus périmés saisis dans “une usine clandestine” à Tajerouine [AUDIO] : Explication de son propriétaire

Jus périmés saisis dans “une usine clandestine” à Tajerouine [AUDIO] : Explication de son propriétaire

Mercredi dernier, une patrouille conjointe des équipes de la Garde nationale et de la Garde municipale à Tajrouine a saisi 3 070 bouteilles en verre et 97 récipients en plastique remplis de jus de grenade et de pomme et ne portant ni date de péremption ni marque.

Selon ce que les autorités régionales compétentes avaient annoncé que ces bouteilles ont été découvertes dans usine clandestine, où une équipe de santé a été appelée pour analyser ces jus.

Après inspection, il a été constaté que certaines des bouteilles sont périmées et dégagent des odeurs nauséabondes.

Pour clarifier la question, Abdelaziz Ben Bahri, le propriétaire de ladite usine, a contacté Tunisienumerique et a précisé que le lieu susmentionné n’est pas une usine et que les bouteilles des jus saisies ne sont pas du tout destinées à la vente, en tant que produit de jus brut et naturel de pommes et de grenades et que ces jus font objet de nombreuses expérimentations depuis des mois.

Ben Bahri a confirmé qu’il est chercheur en économie, travaillant sur une nouvelle expérience concernant les jus 100% naturels qui ne sont pas fabriqués comme ceux en Tunisie et qu’ils sont destinés à l’exportation.

Ajoutant que la production d’un litre de jus nécessite 4 kg de pommes ou de grenades sans calculer les autres coûts, soulignant que leur dépasse le pouvoir d’achat des tunisiens, car un litre est vendu à  25 euros en France, environ 100 dinars tunisiens.

Abdelaziz a souligné qu’en cas de succès de ces expérimentation, il entend ouvrir une usine dans la région dotée d’équipements modernes et encadrée par des compétences tunisiennes spécialisées.

Il a également indiqué avoir obtenu toutes les autorisations nécessaires auprès des autorités concernées pour commencer à travailler sur l’expérimentation du jus, car il exerce son activité dans un local privé et s’appuie à ce stade sur des moyens et machines traditionnels, dont certains sont fait de ses propres mains.

Dans un contexte connexe, Ben Bahri a exprimé son mécontentement quant à la saisie de tous les échantillons du produit susmentionné d’une manière qui a empêché la poursuite de ses expériences, bien qu’il a expliqué aux agents sécuritaires et sanitaires la situation et leur a présentées les pièces justificatifs.

Il a, en outre, appelé les autorités à permettre aux propriétaires de telles initiatives d’investissement de travailler et d’innover tout en les contrôlant et en prenant les mesures nécessaires à leur encontre en cas de violation des lois en vigueur dans notre pays.

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