Le président de la République, Kais Saïed, a reçu ce lundi 26 mai 2025 au palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, pour un entretien centré sur la question de la sous-traitance dans le secteur public.
Lors de cette rencontre, le chef de l’État a réaffirmé son opposition ferme à cette pratique, estimant qu’elle est incompatible avec une vision juste et humaine de la fonction publique.
Une volonté claire de mettre fin à la précarité administrative
Kais Saïed a rappelé que la sous-traitance a déjà été supprimée dans le Code du travail, et qu’il est désormais impératif de l’éradiquer également dans le secteur public. Il a insisté sur le fait que la dignité du travailleur ne peut être reléguée au second plan, soulignant que la personne humaine “n’est pas un simple chiffre ou une virgule dans un tableau”, mais un citoyen détenteur de droits fondamentaux que l’État se doit de garantir.
Cette prise de position s’inscrit dans une logique de réformes sociales prônée depuis plusieurs mois par le président, visant à renforcer les protections des employés et à instaurer une plus grande équité entre le secteur public et le secteur privé.
Une économie plus équitable pour une société plus stable
Kais Saïed a rappelé que la Tunisie dispose des moyens nécessaires pour instaurer un modèle économique plus équitable. Cela passe, selon lui, par une fiscalité juste, une redistribution équilibrée des richesses et le respect des droits des travailleurs dans leur intégralité, qu’ils soient employés du secteur privé ou public.
Le président a tenu à souligner que la stabilité sociale et psychologique du travailleur est un levier fondamental pour la relance économique. Lorsqu’un salarié se sent en sécurité et reconnu au sein de son entreprise ou de son administration, il contribue davantage à la performance globale de l’économie nationale.
Un modèle fondé sur l’équité et la justice
« Lorsqu’un climat fondé sur la justice et l’équité est instauré, les Tunisiennes et les Tunisiens sont capables de réaliser ce que certains considèrent encore comme des miracles », a déclaré le président, plaçant la justice sociale au cœur de sa vision politique.
Kais Saïed veut inscrire une ligne politique sociale ambitieuse, fondée sur la reconnaissance du travail comme pilier de la dignité humaine, et sur la construction d’un État équitable, capable de mobiliser ses ressources au service du bien commun.
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