Il est normal que les fonctionnaires qui ont préparé le projet de la loi des finances 2022 dont TN a pu se procurer une copie, oublient de prévoir, dans le labyrinthe des dispositions de ce projet, des mesures pour limiter le coût exorbitant de 2 milliards de dinars par an des logements de fonction et des voitures administratives de luxe puisqu’ils les exploitent en toute quiétude.
Au fait, le projet qui a été préparé sans aucun contrôle indépendant et qui sera promulgué en se basant sur le décret présidentiel 117/2021 n’a prévu aucune mesure permettant de concrétiser la politique d’austérité prônée par Kais Saied, le Président de la République.
Mieux encore, aucune mesure d’encouragement à l’investissement de la diaspora qui a sauvé en 2021 les réserves de change, n’a été prise.
Aussi, l’accord catastrophique de commerce avec les turques sera maintenu et tous les avantages en nature, les avancements et les promotions des fonctionnaires seront « préservées ».
Bref, on est face à un projet de loi des finances 2022 avec un gout très amer de l’avant « changement du 25 juillet ».
Mais le ministère des finances pense toujours à renflouer les caisses de l’Etat, cette fois, il cherche de l’argent directement chez les consommateurs de bière et des boissons alcoolisées.
En effet, le projet de loi de finances 2022 prévoit, dans l’une de ses articles, une augmentation des prix des boissons alcoolisées. L’article 53 propose l’élargissement du champ d’application de la taxe sur la valeur ajoutée et la réduction des résidus fiscaux résultant de l’exonération, à ce type de produits. Une mesure presque sans aucun effet sur les ressources budgétaires.
Si cette disposition sera appliquée, c’est la 6éme augmentation des prix de l’alcool en Tunisie depuis 2011. La dernière date de janvier 2021 sachant qu’une nouvelle taxe été instaurée, à ce titre, au niveau de loi de finances 2021. Sans commentaire.
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