Le Forum Oliver Wyman, en partenariat avec l’Université de Californie à Berkeley, vient de publier le classement 2021 des villes au monde, en matière de mobilité urbaine.
Il a été indiqué que l’indice de référence du classement a été modifié cette année en intégrant un sous-indice de mobilité durable, qui évalue dans quelle mesure les villes soutiennent les modes de transport verts et garantissent que leurs infrastructures soient résilientes aux risques du changement climatique. Egalement, le classement s’appuie sur des évaluations quantitatives déjà existantes et un nouvel indicateur sur les infrastructures cyclables.
L’indice de la mobilité urbaine 2021 montre diverses données détaillées relatives à 57 évaluations quantitatives variées. Il comprend quatre séries d’évaluation, à savoir le score global de mobilité urbaine, la position relative de toutes les villes d’une région donnée, l’exploration des performances des villes sur diverses dimensions et la mobilité écologiquement durable.
Aucune ville Tunisienne ne figure au classement de mobilité urbaine du Forum Oliver Wyman contrairement à plusieurs autres villes de pays africains telles que Cape Town, Johannesburg, Casablanca, le Caire, Nairobi et Lagos.
Notons que dès la fin des années 2000, les transports en commun en Tunisie n’ont pratiquement pas connu de développement significatif, lesquels sont devenus incapables d’absorber la demande exponentielle. Le transfert modal vers la voiture particulière et les modes alternatifs souvent anarchiques s’accentue et donne lieu à une situation de congestion quotidienne et un délabrement continu de l’infrastructure.
Des problèmes de pollution de l’air et d’insécurité routière découlent de cette situation qui rend les déplacements de plus en plus difficiles dans les grandes agglomérations du pays. Les transports collectifs continuent de se dégrader après les événements de 2011, accentuant cette situation en induisant un service public de plus en plus instable et compromis.
Aujourd’hui et malgré les promesses, les responsables du transport, n’arrivent pas à mettre en place des projets de développement en réponse aux défis et aux enjeux rencontrés, et dans le but d’améliorer la qualité et l’efficacité de l’offre de transport en commun ainsi que les conditions de circulation dans les agglomérations tunisiennes.
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