Dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique en réaction à l’intégration de la Tunisie sur la liste négative du Fonds monétaire international (FMI), l’universitaire Ridha Chkondali a rappelé que le gouvernement a prévu, dans le budget de l’Etat pour l’année 2024, “un creux financier” d’un montant de 10,3 milliards de dinars, mais la source de mobilisation de ce montant pour financer le budget est actuellement inconnue.
“Plusieurs pays européens ne figurent pas sur la liste des pays auxquels la Tunisie fera recours pour emprunter. Le gouvernement compte sur certains pays arabes pour mobiliser ces ressources au titre d’appui au budget. Pour appuyer financièrement la Tunisie, ces pays arabes attendent aussi la mise en place des réformes nécessaires. Le FMI est garant de la pertinence de ces réformes alors qu’il vient de placer la Tunisie sur sa liste négative”, explique Ridha Chkondali.
Et d’ajouter que la présence de la Tunisie sur cette liste complique l’accès de la Tunisie à de ressources financières arabes et autres. “Il faut opter pour un programme tuniso-tunisien de sauvetage financier à travers l’amélioration de la production de phosphate, la hausse des transferts des TRE, l’encouragement des entreprises exportatrices et la récupération des billets et monnaies en circulation dans le marché parallèle”, estime Ridha Chkondali.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires