La cherté de la vie… Ce cliché en donne l’illustration avec le kilo de poulet à 12 dinars, et c’est pas fini dit-on. Jusqu’où la flambée va monter ? Nul ne le sait, ce qu’on sait c’est que rien ni personne ne semble pouvoir – ou vouloir ??? – arrêter cette spirale infernale qui appauvrit chaque jour un peu plus les citoyens…
Ne nous leurrons pas – je le dis surtout pour les soutiens les plus zélés du chef de l’Etat : le coût de la vie est et restera un des grands combats de Kais Saied. De sa capacité à le gagner dépendront en grande partie ses chances de rempiler à la prochaine présidentielle, en 2024. La joute électorale ne se jouera pas sur la pléthore de chantiers institutionnels et politiques lancés par le palais de Carthage mais bien, entre autres, sur le couffin du Tunisien. Eh oui, c’est aussi banal que ça, aussi trivial que ça : Le ventre…
D’ailleurs la Tunisie n’est pas la seule à loger dans cette réalité vieille comme l’humanité, c’est le cas de la plupart des pays, même ceux qu’on cite parmi les grandes démocraties. Le pouvoir d’achat est un horizon indépassable. On a l’impression que du côté de Tunis cette réalité échappe à la sagacité des responsables aux manettes. Il n’est pas trop tard pour un grand sursaut…
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires