L’édition 2025 du Global Startup Ecosystem Index, publiée par le cabinet StartupBlink, met en lumière la montée en puissance des écosystèmes de start-up africains.
Treize pays du continent figurent désormais parmi les 100 meilleurs au monde, témoignant d’une dynamique entrepreneuriale croissante malgré des disparités régionales marquées.
Une Afrique du Sud toujours en tête du continent
L’Afrique du Sud conserve sa position de leader africain en se classant 52e mondialement. Ce rang s’explique par un environnement favorable aux start-ups, combinant un nombre important de jeunes entreprises innovantes, une présence significative d’incubateurs et d’accélérateurs, ainsi que des investissements conséquents.
Le pays devance ainsi le Kenya, qui gagne cinq places pour atteindre la 58e position mondiale, suivi de près par l’Égypte (65e) et le Nigeria (66e). Ces résultats reflètent une concentration des activités entrepreneuriales dans quelques pays clés, où les infrastructures et le soutien institutionnel sont plus développés.
+8 places pour la Tunisie
Dix pays africains ont amélioré leur classement par rapport à l’année précédente, avec des avancées particulièrement marquées pour la Tunisie (+8 places), le Ghana (+7), le Kenya (+5) et le Maroc (+4). La Tunisie, qui occupe la 82e place mondiale, se distingue par une croissance annuelle de 15,3 % de son écosystème, portée notamment par la capitale Tunis qui progresse de 18 rangs.
Malgré ces progrès, la région Afrique du Nord affiche la croissance la plus modeste du continent, freinée par une concurrence régionale intense et des investissements encore limités par rapport à d’autres zones.
Villes africaines dans le Top 100 mondial
Sur le plan urbain, seules Lagos au Nigeria (76e) et Le Caire en Égypte (90e) figurent parmi les 100 meilleures villes mondiales pour les start-ups. Ces métropoles se distinguent par la présence de plusieurs licornes, un nombre élevé de jeunes pousses florissantes et des infrastructures d’accompagnement solides.
Leur position souligne l’importance des centres urbains comme moteurs de l’innovation et de la croissance économique en Afrique. Ces villes bénéficient également d’un écosystème dynamique qui attire les investisseurs et favorise la création d’emplois dans le secteur technologique.
L’essor des start-ups en Afrique témoigne d’une transformation progressive de l’économie numérique sur le continent, portée par une jeunesse entrepreneuriale ambitieuse et des initiatives locales soutenues par des acteurs internationaux. La diversification des secteurs d’activité et l’amélioration des conditions d’affaires, restent néanmoins des axes à approfondir pour renforcer durablement ces écosystèmes.
Les avancées enregistrées en 2025 confirment que l’Afrique occupe désormais une place reconnue dans le paysage mondial de l’innovation, avec des perspectives encourageantes pour les années à venir.
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