L’Allemagne a annoncé son intention d’incorporer dans ses tests de naturalisation des questions relatives à l’Holocauste, à Israël et au judaïsme, une mesure prise en réaction à la recrudescence de l’antisémitisme.
La ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, a souligné dans une interview accordée à Der Spiegel que l’antisémitisme, le racisme et tout dédain de l’humanité sont incompatibles avec l’acquisition de la nationalité allemande.
Elle a rappelé la responsabilité spéciale de l’Allemagne envers les Juifs et l’État d’Israël, suite à l’Holocauste, et a insisté sur l’importance pour les candidats à la naturalisation de comprendre et d’assumer cette responsabilité historique.
Des questions telles que la désignation du lieu de culte juif, la date de fondation de l’État d’Israël et la raison de la responsabilité particulière de l’Allemagne envers Israël seront incluses dans le test.
En parallèle, la législation allemande a récemment assoupli les conditions d’obtention de la nationalité, permettant la naturalisation après cinq ans de résidence, ou trois ans en cas d’intégration jugée particulièrement réussie.
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