Le soir du samedi, l’armée israélienne a reconnu la mort de 11 de ses soldats dans des affrontements et des attaques de drones. 38 autres militaires ont été blessés au cours des dernières 24 heures sur les fronts du nord, à Gaza et en Cisjordanie.
Le porte-parole de l’armée israélienne, Daniel Hagari, a souligné que “la guerre a un coût élevé”, ajoutant que les forces israéliennes combattent dans “un terrain difficile et accidenté” au sud du Liban.
Depuis le début de l’opération terrestre lancée mercredi dernier, l’armée israélienne affirme avoir tué environ 440 membres du Hezbollah, dont 30 commandants de différentes catégories, et détruit 2 000 cibles, incluant des bâtiments militaires et des infrastructures souterraines.
Bilan des pertes israéliennes depuis le début du conflit
Le site officiel de l’armée israélienne fait face à des accusations de dissimulation des pertes réelles. Les dernières statistiques montrent que le nombre total de blessés militaires israéliens, depuis le 7 octobre 2023, s’élève à 4 567. Parmi eux, 695 sont gravement blessés et 1 147 dans un état moyen, tandis que les autres ont subi des blessures légères, selon l’agence de presse Anadolu.
Malgré l’annonce de la mort de deux soldats et de 24 blessés suite à une attaque de drones venant d’Irak sur le nord d’Israël vendredi, le site de l’armée n’a pas encore actualisé le bilan des morts, qui demeure à 726 militaires.
Intensification des combats à Gaza et au Liban
L’armée israélienne poursuit son offensive contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Ce conflit a provoqué la mort et les blessures de plus de 138 000 Palestiniens, majoritairement des enfants et des femmes, et laissé plus de 10 000 personnes portées disparues. Les opérations militaires ont également causé une destruction massive et une famine qui s’aggrave dans la région.
En parallèle, l’armée israélienne a intensifié ses actions en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. Ces opérations ont conduit à la mort de centaines de Palestiniens, à environ 6 200 blessés et à l’arrestation d’environ 11 000 personnes, d’après les sources palestiniennes officielles.
Depuis le 23 septembre, Israël a élargi son opération, qualifiée d'”élimination massive”, en lançant des frappes aériennes sur plusieurs régions du Liban, y compris la capitale Beyrouth. Israël a également commencé une incursion terrestre dans le sud du Liban, ignorant les avertissements internationaux et les résolutions de l’ONU.
Ces attaques ont fait plus de deux milles morts et des milliers de blessés au Liban, dont de nombreuses femmes et enfants, et entraîné le déplacement de plus de 1,2 million de personnes, selon les données officielles libanaises compilées par l’agence Anadolu.
En réponse, le Hezbollah continue de lancer des obus et des drones visant les positions israéliennes, marquant une escalade continue dans ce conflit régional.
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