La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Jolie, a annoncé, mardi soir, que “son pays suspendrait ses ventes d’armes à Israël”. “C’est une chose réelle”, a déclaré Jolie dans des déclarations au journal canadien “The Star”, dans son commentaire sur la décision, après que la majorité des députés libéraux et du gouvernement ont voté en faveur d’une décision modifiée du Parti national-démocrate.
Jolie a ajouté que cette décision est “importante et non un changement symbolique”, soulignant qu’elle signifie que le Canada n’exportera plus “d’armes vers Israël”.
Une source gouvernementale canadienne a également déclaré à l’Agence France-Presse que le Canada avait cessé d’exporter des armes vers Israël. Cette mesure intervient à un moment où « Ottawa n’envoie à Israël que des expéditions « non létales », comme du matériel de communication, depuis le déclenchement de la guerre à Gaza.
La source a ajouté : « Aucune exportation militaire vers l’État hébreu n’a été enregistrée depuis janvier ». Israël est l’un des plus importants importateurs d’armes canadiennes, puisqu’il a reçu du matériel militaire d’une valeur de 21 millions de dollars canadiens en 2022, selon Radio-Canada, et cela a été précédé par des expéditions d’une valeur de 26 millions de dollars en 2021. Cela place Israël dans la liste des 10 plus grands importateurs d’armes canadiennes.
Ce mois-ci, un groupe d’avocats et de Canadiens d’origine palestinienne ont déposé une plainte contre le gouvernement canadien exigeant la suspension des exportations d’armes vers Israël, estimant qu’Ottawa viole ainsi le droit national et international.
Lundi dernier, le Parlement canadien a publié une résolution non contraignante appelant la communauté internationale à travailler sur une solution à deux États.
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