Economie

Les pertes en eau enregistrées par la SONEDE estimées à 34%

Les pertes en eau enregistrées par la SONEDE estimées à 34%

Les pertes en eau enregistrées par la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) sont passées de 25% en 2010 à 34% en 2021 alors que la Tunisie est confrontée à un grand défi de pénurie d’eau, qui compromet la production agricole, car la faiblesse et la variabilité des précipitations mettent à nu les carences d’un secteur qui a besoin de réformes pour s’adapter au changement climatique.

C’est que révèle, le Rapport national sur le climat et le développement en Tunisie publié par le Groupe de la Banque mondiale en prélude à la COP28, hier mercredi 29 novembre 2023 indiquant que la pénurie d’eau, l’érosion côtière et la multiplication des inondations figurent parmi les défis climatiques les plus pressants en Tunisie.

On propose, à cet effet, une série de mesures urgentes d’adaptation et de décarbonisation qui contribueraient à stimuler la reprise économique et à créer des emplois dans le pays.

Le rapport souligne en outre que l’élévation du niveau de la mer pourrait toucher près d’un quart de la zone côtière tunisienne d’ici 2050, entraînant potentiellement une perte totale de terres d’une valeur de 1,6 milliard de dollars.

La probabilité d’inondations catastrophiques devrait presque décupler, et les coûts de remise en état des actifs routiers à eux seuls après ces inondations pourraient atteindre 277 millions de dollars d’ici 2050. Non seulement ces risques mettent en péril les moyens de subsistance des personnes vivant sur la côte et dans les zones inondables, mais ils compromettent aussi sur le plan international la réputation du pays qui est une destination touristique prisée, martèle le rapport de la BM.

Compte tenu des difficultés macroéconomiques actuelles de la Tunisie, le rapport souligne l’importance de créer les conditions macro-financières propices aux investissements devant permettre d’atteindre ces objectifs. À cet effet, les dépenses publiques récurrentes pourraient être réorientées vers les investissements publics les plus urgents dans le domaine de l’adaptation.

Il est également essentiel de faciliter les investissements du secteur privé dans les activités vertes, par exemple en éliminant les autorisations et les contraintes sectorielles, en simplifiant les procédures d’approbation des investissements et en réduisant le pouvoir réglementaire des opérateurs sectoriels en activité.

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