L’une des intervenantes au micro de Tunisie Numérique a fait savoir qu’elle préfère s’habiller de la fripe en raison de la hausse des prix des vêtements prêts à porter exposés dans les boutiques classiques.
Elle a indiqué que la cherté de la vie est derrière le recours des citoyens à l’industrie de la fripe.
Une autre personne interrogée par la correspondante de Tunisie Numérique a assuré qu’elle ne se rappelle pas de la dernière fois où elle a acheté des vêtements neufs précisant que même si la fripe est devenu un peu cher, elle reste un bon plan pour la classe populaire.
Les citoyens ont déclaré que ce qu’ils apprécient le plus c’est le rapport qualité prix des fringues qui sont généralement proposés à des prix abordables.
Un commerçant opérant dans le secteur depuis 20 ans a dénoncé l’augmentation des prix des étals proposés auparavant à 200 dinars alors qu’aujourd’hui ils sont à 300 et 400 dinars ainsi que la faible affluence des consommateurs.
Il a ajouté que même la qualité des vêtements d’occasion s’est détériorée par rapport à il y a une dizaine d’années.
Un autre commerçant a indiqué que ce secteur est monopolisé par certaines usines en particulier dans la Capitale et à Kairouan.
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