Lors du troisième congrès annuel du Kuwait Technical College, le professeur tunisien Adel Bouhoula, président du département des technologies de l’information à l’Université du Golfe arabe, a tenu une conférence marquante sur le rôle des technologies émergentes dans la transformation numérique et le soutien à l’entrepreneuriat.
Son intervention, intitulée « De la théorie à l’impact : comment les technologies émergentes contribuent à résoudre les défis mondiaux et à renforcer le succès entrepreneurial », a offert une vision claire et structurée sur les outils du futur.
Le professeur Bouhoula a identifié quatre piliers technologiques clés pour dynamiser l’innovation et faciliter la prise de décision stratégique :
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Le machine learning et le deep learning, capables d’analyser des volumes massifs de données pour prédire les comportements des consommateurs et les tendances du marché. Ces outils d’intelligence artificielle permettent aux entrepreneurs d’anticiper et d’orienter leur développement de manière éclairée.
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La technologie blockchain, citée pour sa capacité à sécuriser les transactions numériques et réduire les intermédiaires, apportant transparence et efficacité notamment dans les échanges financiers.
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L’Internet des objets (IoT), essentiel pour interconnecter les dispositifs intelligents et améliorer l’efficacité opérationnelle, en particulier dans les secteurs industriel et logistique grâce à la maintenance prédictive.
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Le calcul quantique, présenté comme une promesse d’avenir pour résoudre des problématiques complexes dans des domaines comme la recherche pharmaceutique ou l’énergie durable.
Pour le professeur Bouhoula, ces technologies ne doivent pas être perçues comme de simples concepts théoriques réservés aux laboratoires : elles sont des leviers concrets pour simplifier les opérations, innover dans des secteurs stratégiques comme la santé, la finance ou les transports, et faire face à des enjeux mondiaux tels que le changement climatique et la cybersécurité.
« L’innovation est le pont entre les idées ambitieuses et les succès tangibles », a-t-il affirmé, soulignant que ces technologies donnent aux entrepreneurs les moyens de transformer leurs idées en solutions viables et durables.
Au-delà des considérations techniques, le professeur Bouhoula a mis en lumière le rôle catalyseur du congrès, qu’il considère comme un espace d’échange entre le monde académique, les experts technologiques et les jeunes entrepreneurs. Il a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre l’enseignement supérieur, l’innovation technologique et les besoins du marché, surtout dans un contexte de mutation numérique rapide. Une synergie qui permettrait, selon lui, d’encourager l’émergence de projets entrepreneuriaux adaptés aux réalités économiques et sociales du moment.
Ainsi, l’universitaire tunisien a souligné la nécessité de s’approprier les technologies émergentes non seulement comme des instruments de compétitivité économique, mais aussi comme des vecteurs de transformation sociétale.
Des propos qui trouvent un écho particulier à l’heure où de nombreux pays du Golfe, comme le Koweït, misent sur la diversification économique via l’innovation et le numérique.
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