Société

Les tunisiens dans les centres de rétention italiens sujet à de nombreuses violations et présentent un nombre élevé de suicide

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Le porte-parole du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux, Romdhan Ben Amor, a déclaré que 53% de tous ceux qui ont transité par les centres de détention en Italie, au cours des cinq dernières années, étaient des Tunisiens et qu’ils ont été victimes de nombreuses violations qui ont entraîné de nombreuses morts suspectes, des tentatives de suicide, voire de nombreux suicides, sans compter les nombreuses violations auxquelles de nombreux Tunisiens ont été exposés à leur arrivée sur les côtes italiennes.

Dans une déclaration à la presse, en marge de la projection d’un film documentaire au Salon Rio de la capitale, réalisé par trois journalistes italiens, sur les conditions de détention des migrants dans les centres de rétention des clandestins en Italie, et les cas suspects de décès à l’intérieur de ceux-ci, à l’initiative du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux et de l’organisation Avocats sans frontières, Ben Amor a renouvelé l’appel aux autorités italiennes à respecter les droits des migrants et leur dignité, rappelant la décision de la Cour européenne des droits de l’homme. Droits de l’Homme qui a condamné le gouvernement italien à la suite de la détention forcée de migrants tunisiens et des expulsions forcées.

Ben Amor a, également, appelé les autorités tunisiennes à vérifier davantage les droits et la dignité des migrants irréguliers arrivant en Italie et à mettre un terme aux voies de coopération qui offrent une couverture légale à l’Italie pour procéder aux expulsions forcées de Tunisiens de son territoire. Il a déclaré que plus de 65% des personnes expulsées d’Italie en 2022 étaient des Tunisiens et qu’elles sont livrées aux aéroports d’Enfidha ou de Tabarka sans la présence des médias et de la société civile, ajoutant que l’État tunisien cache ce manège.

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