Economie

L’investissement agricole en Tunisie poursuit son ascension

L’investissement agricole en Tunisie poursuit son ascension

L’investissement agricole en Tunisie connait une évolution qui reflète l’intérêt accordé par l’Etat à la mobilisation et la conservation des ressources naturelles et la consolidation de l’infrastructure et des structures d’encadrement.

Dans un contexte mondial de libération des échanges et une nécessité de relever le pays de ses défis actuels, il est indiscutable que ce secteur joue un rôle stratégique. C’est dans ce cadre que plusieurs avantages fiscaux et financiers ont vu le jour pour promouvoir le domaine agricole et d’encourager les investisseurs à s’y installer.

Réalisations et acquis

En dépit de ces défis, la Commission nationale d’octroi des avantages, relevant de l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), a validé un ensemble d’investissements d’un montant global de 16,2 millions de dinars.

Ces fonds seront mobilisés pour soutenir des projets structurants dans les domaines de l’agriculture, de la transformation agroalimentaire et de l’aquaculture, dans les gouvernorats de Gabès, Monastir, Sidi Bouzid et Bizerte.

En parallèle, la même commission a donné son feu vert à l’octroi de trois prêts fonciers, spécialement conçus pour accompagner de jeunes agriculteurs.

Ces financements s’élèvent à 481 800 dinars et permettront l’acquisition de terrains agricoles couvrant une superficie totale de 30,6 hectares, répartis entre les gouvernorats de Sfax, Sidi Bouzid et Kasserine.

Des défis persistent

Malgré ces réalisations, les investissements agricoles demeurent modestes et ne représentent que 7,5% des investissements dans l’ensemble de l’économie. L’un des freins à la croissance du secteur agricole est l’accès au crédit. En effet, la proportion d’agriculteurs bénéficiant de prêts bancaires ne dépasse pas 7%.

L’agriculture en Tunisie conserve une place fondamentale d’un point de vue économique puisque ce secteur génère près de 12% du PIB et emploie environ 18% de la population active, un chiffre qui monte jusqu’à 50% dans les zones rurales.

Enjeux cruciaux

Il est généralement admis que des investissements plus importants dans l’agriculture sont indispensables si l’on veut répondre aux besoins des générations présentes et futures en matière de sécurité alimentaire. Dans ce contexte, l’intérêt des décideurs pour les terres et l’agriculture n’a pas cessé de croître.

Cependant, la diversité et les spécificités de l’agriculture, les conditions climatiques aléatoires, l’insuffisance d’organisation des agriculteurs et des éleveurs, représentent toujours des risques et des handicaps pour les investisseurs, ainsi que pour les bailleurs de fonds.

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut