Le verdict des chiffres vient de tomber. L’INS a publié dans son dernier bilan que l’Italie est devenue le premier partenaire commercial de la Tunisie, coiffant au poteau tous les autres partenaires, et même les plus « classiques » d’entre eux !
La progression du niveau de la coopération entre la Tunisie et son voisin d’outre méditerranée, n’a pas été le fruit du hasard, ni une providence. Elle est le fruit, inéluctable d’une diplomatie agressive et prospective des deux côtés, avec des ambassadeurs des deux pays qui bougent, prospectent, proposent et réussissent.
Notre ambassadeur à Rome a, en effet, la bougeotte, et prospecte à bout de bras, la moindre filière qui pourrait contribuer à renforcer le partenariat des deux pays et, surtout, qui ramènerait quelques investissements au pays.
L’ambassadeur italien à Tunisie, S E Lorenzo Fanara n’est pas en reste et s’est, même, distingué par une activité soutenue et efficace, cherchant à toute occasion qui se présente, à parfaire et promouvoir le partenariat entre les deux pays. Il s’appuie pour cela sur le très efficient tissu associatif italien de coopération internationale, et sur les tunisiens installés en Italie. Fanara a fini par s’imposer dans la place comme un des meilleurs ambassadeurs en poste à Tunis, grâce à son engagement, et au sérieux qu’il donne à sa fonction. Omniprésent sur les plateaux des médias, sur les chantiers des projets qu’il a aidé à lancer, dans les réceptions, les inaugurations, sans oublier le tarmac de l’aéroport de Tunis Carthage ou sur les ponts des ports tunisiens pour la réceptions des précieux « colis » qu’il a réussi à obtenir pour notre pays.
Mais Fanara a deux grands mérites, en plus de son activité économique exemplaire. Il demeure exemplaire dans le fait de tenir son ambassade loin des tiraillements politiques en Tunisie, ne cédant pas à la tentation de se positionner dans l’échiquier des belligérants en lice, et ne se laisse pas submerger par le problème insoluble qui a tendance à fragiliser les relations entre les deux pays qu’est celui de la migration clandestine.
Un cas d’école qui devrait être copié par tous les diplomates tunisiens en poste à l’étranger, s’ils veulent remplir leur fonction comme il se doit, conformément aux attentes de l’Etat et du peuple tunisiens.
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