Face à l’escalade des tensions dans la région, le groupe aérien allemand Lufthansa a annoncé ce lundi 27 mai la suspension de tous ses vols vers Tel-Aviv jusqu’au 15 juin 2025, évoquant « la situation actuelle » comme motif principal.
Cette décision concerne l’ensemble des compagnies affiliées au groupe, y compris Swiss, Austrian Airlines, Brussels Airlines, Eurowings, ITA Airways et Lufthansa Cargo.
Alors que la guerre inhumaine israélienne sur Gaza s’intensifie depuis la mi-mai, provoquant un génocide et de lourdes pertes humaines et une détérioration rapide de la situation humanitaire, plusieurs compagnies aériennes internationales choisissent de prolonger ou de maintenir la suspension de leurs liaisons avec Israël.
Une tendance générale dans l’aviation commerciale
La décision de Lufthansa s’aligne sur celle d’autres grands transporteurs européens ayant également suspendu leurs vols vers Israël pour des raisons de sécurité :
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KLM (Pays-Bas) a suspendu ses vols jusqu’au 30 mai.
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British Airways, filiale du groupe IAG, a annoncé une suspension jusqu’au 14 juin, tandis que Iberia Express, sa branche à bas prix, a reporté ses vols jusqu’au 31 mai.
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Ryanair, première compagnie à bas coût en Europe, a interrompu ses liaisons vers Tel-Aviv jusqu’au 4 juin, et menace désormais de retirer ses avions du pays si la situation ne se stabilise pas.
Son PDG, Michael O’Leary, a déclaré que la patience de la compagnie « s’amenuise » face à l’incertitude sécuritaire persistante, évoquant un possible transfert d’activité de l’aéroport Ben Gourion vers d’autres destinations européennes jugées plus sûres.
Des conséquences pour le secteur aérien et les passagers
Les interruptions de vols ont des répercussions importantes pour les voyageurs, notamment les ressortissants bloqués ou les touristes ayant prévu de quitter l’état d’occupation. Les flux commerciaux et logistiques sont également perturbés, en particulier pour les entreprises dépendant du fret aérien.
Pour Lufthansa comme pour d’autres compagnies, ces ajustements sont devenus fréquents depuis le début de la guerre en octobre 2023. La sécurité du personnel et des passagers reste une priorité absolue, justifiant ces suspensions à répétition.
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