Alors que la tension à Niamey est à son comble, et que des milliers de citoyens partisans de la junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger, encerclent depuis plusieurs jours, les casernes où se retranchent les quelques 1500 militaires que la France déploie dans ce pays, au nom de la lutte contre les groupes terroristes armés, appelant leur départ du pays, le président français n’a pas hésité à verser l’huile sur le feu qui couve, en annonçant, à partir de New Delhi, lors du sommet du G20, qu’il est hors de question d’envisager le moindre redéploiement de ces forces sauf après accord et sur demande du président « légitime » du Niger, Mohamed Bazum, et non pas sur demande des putschistes qui le tiennent en otage.
Une prise de position et un défi qui risquent d’exposer les militaires français au Niger à un danger certain, dans le climat actuel d’extrême tension.
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