Le ministère des Affaires étrangères (MAE), de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a fait savoir hier vendredi 14 décembre qu’il allait “sans hésitation et sans céder aux pressions” déclencher des poursuites administratives et judiciaires contre tout agent ou cadre mouillé dans des transgressions qui bloquent la machine de l’administration…
Le communiqué ajoute que ces dépassements qui violent les dispositions administratives et les lois en vigueur ont impacté négativement l’action diplomatique.
Par ailleurs le département a indiqué qu’au besoin il lancera des poursuites contre des parties qui ont “diffusé des mensonges et induit l’opinion publique en erreur, dans le seul but de semer la discorde et déstabiliser l’action diplomatique“. Le département des Affaires étrangères n’a pas dévoilé l’identité des parties accusées de dénigrement et de diffamation.
Un tout autre sujet : les nominations au sein du ministère et dans les missions diplomatiques. Le département assure que ces changements ont été opérés sur la base de critères objectifs qui ont été rendus publics…
La même source ajoute que le mouvement annuel, au titre de l’année 2023, touche 107 agents et 54 présidents de missions diplomatiques et consulaires, en précisant que 115 cadres de l’administration centrale ont été promus à des grades supérieurs.
Le ministère a tenu à souligner que le mouvement annuel a donné leurs droits à tous les employés, tous corps confondus, “contrairement aux mouvements opérés durant les dernières décennies, notamment durant les trois dernières années“. Clairement c’est une pique envoyée au prédécesseur de Nabil Ammar, Othman Jerandi, limogé en février 2023.
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