Le vendredi 16 mai 2025, le Conseil de la presse en Tunisie a officialisé la répartition des fonctions au sein de son nouveau bureau et l’élection des présidents de ses trois commissions permanentes, marquant une étape importante dans la consolidation du rôle de cette instance dans le paysage médiatique tunisien.
À la tête du Conseil a été élu Mannoubi Marrouki, figure reconnue du secteur, tandis que Hanene Zbis assurera la vice-présidence. Le reste de la composition comprend des professionnels aux profils variés : Omar Oueslati, Mouna Mtibaa, Khalil Jlassi, Fatine Hafsia, Mohamed Laroussi Ben Salah, Taoufik Ahmed et Najet Zammouri.
Par ailleurs, le Conseil a procédé à l’élection des responsables de ses trois commissions essentielles :
Omar Oueslati présidera la Commission de gestion des plaintes,
Mounir Mtibaa dirigera la Commission de formation et coopération,
Khalil Jlassi sera à la tête de la Commission de l’éthique journalistique.
Un Conseil au service de l’éthique et de la qualité de l’information
Le Conseil de la presse se positionne comme un acteur central de la régulation médiatique indépendante en Tunisie. Ses missions sont multiples et fondamentales pour la démocratie :
Accompagner les journalistes et les organes de presse dans l’exercice d’un journalisme professionnel, respectueux des normes de qualité et d’éthique.
Protéger l’indépendance des médias, en s’opposant à toute forme de pression ou d’ingérence, quelle que soit son origine.
Surveiller les initiatives politiques ou législatives susceptibles de restreindre le droit à l’information ou d’entraver la liberté d’expression.
Donner son avis sur les projets de lois touchant au secteur des médias, tout en proposant des mesures concrètes pour moderniser et renforcer la profession.
Encourager la formation continue des journalistes et promouvoir une éducation aux médias accessible à tous.
Développer des partenariats nationaux et internationaux, favorisant l’échange de pratiques et la mise en réseau avec des structures similaires.
Ce conseil fonctionne de manière autonome, sans pouvoir coercitif, et agit comme une autorité morale capable d’orienter, de recommander et d’influencer positivement le secteur médiatique.
Ainsi, la nouvelle composition du Conseil de la presse en Tunisie vient renforcer une dynamique de professionnalisation et de protection du journalisme dans un contexte politique et institutionnel complexe.
À travers ses missions d’autorégulation, de veille et de médiation, le Conseil ambitionne de devenir un pilier de la liberté d’informer, au service des journalistes comme des citoyens, en œuvrant pour une presse libre, éthique et résolument tournée vers l’intérêt public.
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