Hier lundi 9 septembre 2024, les contrats à terme sur le pétrole ont bondi d’environ 1% dès l’ouverture des places de cotation. Le brut Brent s’échangeait au-dessus de 71 dollars le baril tandis que les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate (WTI) ont progressé nettement au-dessus de à 68 dollars le baril.
Les perspectives robustes relatives à la demande de pétrole, notamment en Inde, préserveront, dans les mois à venir, le marché pétrolier d’une récession ont notamment déclaré des participants à la Conférence Asie-Pacifique sur le Pétrole (APPEC), qui se tient depuis hier à Singapour.
Les prix du pétrole ne se dirigeront peut-être pas vers une hausse de sitôt, car l’appétit de la Chine montre des signes de ralentissement, et l’économie américaine pourrait être confrontée à des pressions de la demande, mais cela ne signifie pas pour autant un effondrement du marché, indiquent des intervenants à la conférence.
« Pour les marchés pétroliers, je ne m’attends pas à un boom. Certes, les choses ralentissent. Mais est-ce que cela signifie un effondrement ? Je ne le pense pas. Les marchés vont peut-être stagner et c’est déjà assez mauvais pour le pétrole », a déclaré selon Platts, Torbjörn Törnqvist, président de Gunvor, lors d’une table ronde intitulée « Boom ou effondrement ? L’avenir des prix du pétrole », organisé lors du même événement.
Commentant la possibilité que les prix du pétrole descendent jusqu’à 50 dollars le baril, l’analyste a déclaré qu’il ne prévoyait pas une trajectoire aussi basse. « Je ne vois la possibilité que le prix du pétrole descende à 50 dollars le baril. Lorsque les prix atteignent 60 dollars, le cycle commence à s’inverser. La demande est stimulée », a-t-il ajouté.
D’autres intervenants ont ajouté que les marchés pétroliers se trouvaient à un moment critique, où les fournisseurs de l’OPEP et les fournisseurs non-membres de l’OPEP se disputent les parts de marché, à un moment où certains des plus grands centres de consommation de pétrole sont confrontés à un ralentissement de la demande. Mais ils ont convenu qu’« il était peu probable que le marché connaisse une guerre des prix».
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