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Maroc : La brigade israélienne Golani, impliquée dans des crimes à Gaza, participe aux manœuvres « African Lion » !

Maroc : La brigade israélienne Golani, impliquée dans des crimes à Gaza, participe aux manœuvres « African Lion » !

La participation d’une unité de l’armée israélienne tristement célèbre pour ses exactions à Gaza aux manœuvres « African Lion 2025 » organisées au Maroc sous la supervision des États-Unis a suscité une vive vague de colère et de critiques à l’encontre des autorités marocaines.

Il s’agit de la brigade « Golani », l’une des unités militaires israéliennes les plus controversées, accusée d’avoir commis de terribles massacres dans la bande de Gaza. Le plus récent remonte à deux mois à peine, lorsque 15 secouristes, dont des employés des Nations Unies, ont été tués à Rafah. Les images de ce crime ont largement circulé et provoqué une indignation internationale.

L’alerte a été donnée sur la plateforme X par le journaliste palestinien Younis Tirawi : « Incroyable. La brigade Golani, responsable du massacre de 15 secouristes il y a seulement deux mois à Rafah, est actuellement à Agadir, au Maroc. »

Les réactions n’ont pas tardé. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, a exprimé sa consternation. Elle a déclaré : « Si cela se confirme, cela représenterait un nouveau seuil de dépravation et une violation des obligations internationales en matière de responsabilité pour les crimes commis. » Elle a appelé les autorités marocaines à respecter l’État de droit, soulignant que « le monde entier observe ».

Le Maroc sous le feu des accusations

Le tollé s’est amplifié à la suite des révélations de Tirawi selon lesquelles les autorités marocaines auraient elles-mêmes choisi d’inviter précisément la brigade Golani, parmi toutes les unités de l’armée israélienne. Un choix perçu comme une insulte à la justice et une offense aux victimes.

« Non seulement cette unité n’a pas été punie pour ses crimes, mais elle est accueillie avec honneurs. C’est un scandale. C’est une honte », s’est indigné le journaliste.

Appels à la responsabilité et à la transparence

Face à cette controverse grandissante, des voix s’élèvent dans les milieux juridiques et des droits de l’homme, appelant les autorités marocaines à fournir des explications claires et à revoir leur engagement dans des exercices militaires incluant des parties soupçonnées de crimes de guerre.

La question fondamentale reste en suspens : jusqu’où les États peuvent-ils justifier leurs choix militaires et diplomatiques, lorsque ceux-ci impliquent des coûts moraux et humains aussi graves ?

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