Dans cette phase de relance économique mondiale post-Covid, chaque pays cherche l’outil idéal pour se requinquer. Le Maroc a semble-t-il trouvé le sien à travers sa nouvelle Charte de l’investissement. Ce projet en gestation depuis 10 ans avait été évoqué fin novembre dernier par le porte-parole du gouvernement. Il a été validé au terme d’une séance de travail pilotée par le roi par Mohammed VI…
Ce projet ambitionne de faciliter la vie aux investisseurs et aux entreprises, pour en faire des acteurs pleins et entiers de l’économie du royaume. Il est question de mettre le paquet sur les gros investissements pourvoyeurs d’emplois et à forte valeur ajoutée, a rapporté Le Maroc éco après la réunion qui a eu lieu à Bouznika.
D’après le communiqué du Cabinet royal, le Maroc projette de faire monter l’investissement privé à deux tiers dans l’investissement global d’ici 2035, contre un tiers actuellement…
Mis à part les emplois ce nouveau cap économique mettra le curseur sur un développement plus harmonieux des régions.Il est prévu d’encourager fortement les piliers de l’économie nationale à travers des primes communes et une prime territoriale additionnelle, notamment pour les investissements dans les zones défavorisées et une autre prime sectorielle additionnelle…
Des dispositifs sont également prévus pour les secteurs stratégiques comme l’industrie de la défense ou l’industrie pharmaceutique, sous la houlette de la Commission nationale des investissements. Les très petites, petites et moyennes entreprises (TPPME) seront aussi accompagnées, ainsi que les investissements des Marocains à l’étranger.
Le roi a insisté sur le fait que les acteurs privés, dont la CGEM et la GPBM, doivent être associés à cette nouvelle dynamique pour faire du Maroc un hub régional et international de l’investissement…
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