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Mechichi en Absurdistan…

Mechichi en Absurdistan…

Il est certain que la Tunisie est gouvernée aujourd’hui dans l’anarchie et le désordre total.

Au fait, le gouvernement actuel met toutes les pressions du monde pour soi-disant appliquer les restrictions limitant la propagation de la Covid-19 et laisse, à contre sens, des manifestants s’entasser par milliers dans les rues de la capitale. Un signe évident de la gabegie et de l’absurde.

Alors que le Fonds Monétaire International (FMI) a « sommé » dans une note de son conseil exécutif, vendredi dernier le gouvernement de réduire la masse salariale (17,6 % du PIB) et de réformer la fiscalité, celui-ci a « travaillé » d’arrache-pied pour autoriser la manifestation de ses sponsors du palais du Bardo.

A contre-courant et dans le même esprit absurde, le gouvernement Mechichi « travaille » pour mettre en place les mécanismes de la loi dénommée 2020-38 pour embaucher progressivement dans la fonction publique les bras cassés et les chômeurs de longue durée et fait aussi de son mieux pour accroître les salaires de certains « hauts cadres » partisans pour la plupart, planqués dans l’administration par la multiplication de leurs salaires ou plutôt leurs rentes, plusieurs fois. Paix sociale, pressions corporatistes et partisanes obligent…

Le Fonds Monétaire International a dans la même optique, souligné l’importance d’assainir le cadre fiscal afin de stabiliser l’investissement. Cependant, la Tunisie est actuellement et pour la première fois sous la bienveillance du gouvernement Mechichi hors classement mondial dans ce domaine d’après le dernier rapport annuel de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) sur les investissements directs étrangers (IDE) au monde…

Rappelons aussi que l’agence Moody’s a revu à la baisse la notation souveraine et celle de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à « B 3 » avec perspective négative en prélude à un classement de défaillance au cran « C » signifiant purement et simplement la défaillance.

Malgré tout, on ferme toujours les yeux sur les risques qui guettent le système monétaire et la capacité des réserves en devises à honorer les engagements du pays ainsi que les maux de la mauvaise gestion des finances publiques en dilapidant les subventions et en bloquant les investissements publics et privés.

Toutefois et au-delà de l’incapacité évidente de ce gouvernement dans la gestion des affaires courantes du pays et au-delà de son incompétence dans l’approvisionnement en vaccins anti-covid épinglée par le FMI, certains observateurs posent des questions évidentes et légitimes : Si le risque de contamination est réel, combien de vie perdra-on à cause de la manifestation autorisée par Mechichi ? Et si le risque de contamination n’existait pas, pourquoi le gouvernement Mechichi a-t-il fait perdre autant de temps et d’argent au pays en empêchant les entreprises de travailler prétextant les restrictions sanitaires anti-covid ? combien d’emploi a-t-on perdu à cause de ses soi-disant mesures sanitaires ? pourquoi ne pas autoriser les entreprises à prendre leur travail normalement ? A priori la réponse à ces questions semble évidente : ça se passe comme ça en Absurdistan !

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