Le député nahdoui Mohamed Goumani a déclaré a Tunisie numérique que la cellule de crise du Mouvement Ennahdha a opté pour le dialogue entre les différents acteurs politique.
Il a estimé que ni l’usage de la force militaire, ni les démonstrations de popularité ne peuvent être la solution à la crise profonde que la Tunisie connait sur tous les plans.
D’ailleurs, la stratégie adoptée par le président de la République depuis le 25 juillet n’a pas réussi à amoindrir les effets de la crise économique, politique et même sanitaire, selon le dirigeant nahdhaoui.
D’après Goumani, le Parlement doit obligatoirement reprendre ses travaux et un chef de gouvernement doit être nommé dans les plus brefs délais.
Il a affirmé que la responsabilité d’Ennahdha est principalement politique, mais s’il est prouvé que l’un de ses membres a commis un crime au sens pénal du terme, celui-ci doit rendre des comptes dans le cadre d’un procès équitable.
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