L’avocat Mounir Ben Salha a annoncé lors de son passage à l’émission “Noujoum” ce samedi 22 juin 2024, qu’il a déposé deux plaintes contre l’actrice Khaoula Slimani. Ces plaintes font suite à des déclarations jugées diffamatoires qu’elle a faites dans une autre émission de radio, selon les dires de l’avocat. Il a précisé que “la première plainte est dirigée contre Khaoula Slimani pour des propos injurieux à son encontre, tandis que la deuxième plainte vise le producteur, l’intervieweur et le propriétaire de l’émission qui ont fourni une plateforme pour ces déclarations”.
Mounir Ben Salha a souligné que l’émission en question était enregistrée et que sa diffusion avait été délibérée, affirmant que toutes les déclarations avaient été consignées par un huissier de justice.
Origine du conflit : une publication sur Facebook
L’avocat a expliqué que Khaoula Slimani s’était sentie offensée par une publication qu’il avait faite sur son compte Facebook, où il avait écrit : “Khaoula n’est pas innocente”. Selon lui, rien ne prouve qu’il faisait référence à elle spécifiquement, ajoutant : “Il y a beaucoup de personnes nommées Khaoula en Tunisie qui pourraient mériter mes paroles… Je ne suis pas responsable du contexte général”.
Ben Salha a poursuivi en disant : “Qui a dit que je parlais d’innocence légale ? Il y a aussi une innocence morale”. Il a même suggéré que “Khaoula n’est pas innocente” pourrait être le titre de son prochain livre.
Répercussions légales et médiatiques
Mounir Ben Salha a affirmé qu’il poursuivrait Khaoula Slimani en vertu du décret 54 pour les déclarations qu’elle a faites contre lui, ajoutant qu’elle ferait face à des conséquences légales et recevrait sa juste rétribution.
En ce qui concerne la récente affaire tragique de la mort de l’influenceuse Farah Belkadhi, Mounir Ben Salha a choisi de ne pas s’exprimer davantage par respect pour la famille de la défunte. Cependant, il a laissé entendre qu’il avait assisté à “la naissance d’une nouvelle actrice” en parlant de cet incident.
Ainsi, cette affaire souligne les tensions croissantes entre les personnalités publiques et les médias en Tunisie, ainsi que l’importance de la responsabilité et des conséquences légales des déclarations publiques.
Le déroulement de ce conflit juridique sera observé de près, avec des implications potentielles pour la liberté d’expression et la régulation des médias dans le pays.
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