Tunisie

Palestine – Tunisie : Quand le boycott populaire prend le dessus : Des Enseignes face à l’effet Streisand

Palestine – Tunisie : Quand le boycott populaire prend le dessus : Des Enseignes face à l’effet Streisand

Dans un scénario digne d’une pièce de théâtre, des enseignes en Tunisie se retrouvent au cœur d’une saga où les efforts pour éteindre un incendie ne font que l’attiser davantage.

La toile de fond ?

Une campagne de boycott puissante orchestrée par une population engagée contre les entreprises perçues comme soutenant l’état sioniste au détriment des Palestiniens.

Initiée pour protester contre les enseignes ayant des liens supposés avec les sionistes, la campagne de boycott a pris des proportions inattendues. Ces entreprises ont répondu avec des offres alléchantes, espérant désamorcer la situation. Cependant, le boycott n’a pas fléchi, forçant ces enseignes à repenser leur stratégie.

La tournure comique de l’histoire ?

Face à des pertes financières persistantes, les enseignes ont décidé de sauter dans l’arène politique avec une déclaration soudaine : “Nous sommes de tout cœur avec la Palestine”. Un retournement de situation qui a transformé une campagne de boycott en une guerre médiatique.

Mais, comme souvent dans le monde en ligne, les internautes sont plus perspicaces qu’on ne le pense. La tentative des enseignes pour redorer leur image s’est transformée en une vitrine involontaire de leurs positions réelles. Les médias sociaux, loin d’être dupes, ont souligné l’ironie de ces entreprises, les accusant de “laver leur image plutôt que de soutenir la Palestine”.

C’est là que l’Effet Streisand entre en jeu. En essayant d’étouffer la campagne de boycott, les enseignes ont fait exactement le contraire. Leurs déclarations pro-Palestine ont eu l’effet de projecteurs supplémentaires sur leurs connexions supposées, alimentant ainsi le mouvement de boycott.

Cette comédie politique souligne la puissance des médias sociaux et la capacité des consommateurs à se mobiliser pour des causes qui leur tiennent à cœur. Les enseignes, quant à elles, se retrouvent prises dans un numéro où chaque mouvement semble les enfoncer un peu plus.

En fin de compte, cette saga tunisienne offre une leçon : dans l’ère numérique, les entreprises doivent naviguer avec prudence, car l’effet de leurs actions peut être aussi imprévisible qu’une pièce de théâtre à rebondissements

 

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