Spéculation repetita. En trois jours, saisi de plus de 85 tonnes de produits alimentaires…subventionnés.
La Russie et l’Ukraine sont parmi nos premiers fournisseurs de blé, sur le marché mondial, les prix du pétrole et des céréales flambent. Et ce n’est pas fini. Ce n’est cependant pas la principale source d’assèchement en produits de première nécessité que nous constatons dans nos marchés.
La Tunisie a ses oligarques. Sept familles tout au plus régulent tout, contrôlent tout, régentent tout. Un ancien ambassadeur de l’Union européenne à Tunis a eu l’audace de les pointer du doigt, il a d’aussitôt été rappelé à l’ordre et rapatrié à Bruxelles…
Il m’en souviens cette terrible sentence de Mustapha Kamel Nebli aux Journées de l’entreprise à El Kantaoui. C’était il y deux ans, la crème de la crème des hommes d’affaires tunisiens en été sidéré. «Nous n’avons pas de grandes entreprises, ni de grands groupes».
Silence radio et quelques secrètes indignations. L’audace et la langue de vérité, il en a payé après coup le prix à l’occasion des élections présidentielles un an plus tard.
Rien n’est plus puissant que la Ligue des hommes d’affaires. Dans cette Ligue, l’Utica, la centrale patronale est tout juste à la périphérie.
La question maintenant est de savoir jusqu’où ira la guerre déclarée contre la spéculation ? Et qu’est ce qu’au fait être patriote?
Jawhar Chatty
Que se passe-t-il en Tunisie?
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