Yassine Ayari vient de perdre sa mère. Sur les réseaux sociaux, il dit être interdit d’assister à son enterrement.
Beaucoup de Tunisiens connaissent Yassine Ayari. Personnellement, je ne le connais pas.
Il s’était, paraît-il, distingué par ses turpitudes à l’étranger. Je retiens, pour ma part, son franc-parler du temps qu’il était «un représentant du peuple» à l’Assemblée des représentants du peuple alors sous la coupe du parti islamiste Ennahdha et aujourd’hui gelée.
Quoiqu’en étaient les motifs et les desseins de son franc-parler, nonobstant tout le passif qu’il pourrait avoir à son bilan, il a le droit, l’élémentaire droit d’assister aux funérailles de sa mère.
Priver volontairement et délibérément une personne de voir pour la dernière fois sa mère est une absolue injustice. C’est le droit connait ses limites par rapport à la morale et à l’éthique. C’est dans cette juste capacité de différenciation que l’on reconnaît un État droit mais avant tout juste.
Jawhar Chatty
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