Pas du tout un fan des séries ramadanesques. C’est par de très courts extraits injectés sur la toile que la série groin a tout particulièrement retenu mon attention. A tel point que, a ma propre grande surprise, je me suis fait la promesse de visionner un jour la série en entier.
Le décor, les costumes, les acteurs, tous, le jeu des acteurs et le jeu des lumières, la palette des couleurs au large spectre où le terne flirte avec le brillant jamais clinquant. Le maussade et le sombre , une atmosphère de plomb et surtout, étrangement, beaucoup de lucidité. Une immense lucidité. Un tableau géant , grandeur nature, de la dimension de Ragouj , comme tout juste sorti de l’atelier new-yorkais de Hoper. Du grand Edward Hopper.
Baignant dans une ambiance quasi-métaphysique , Ragouj est un témoin attentif des mutations sociales et “comportementales “ …
Bravo l’artiste. Bravo l’ensemble des artistes de ce merveilleux et onirique feuilleton. Une prouesse remarquable et tunisienne.
Jawhar Chatty
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