On peut aimer ou ne pas aimer un président. Mais un président qui dit « je » en s’adressant à une communauté de 27 pays, l’Union européenne, c’est tout de même inédit et inouïe.
Le président français Emmanuel Macron a tenu aujourd’hui un discours majeur à la tribune du Parlement européen. Il a pointé du doigt cette Europe vieillissante à la recherche d’un grand nouveau projet fédérateur. Il cite Robert Schuman, le traité de Rome, Le sens des « efforts créateurs ».
Il exhorte l’ Union à l’union et à l’unité . « Ni les formats , ni les réflexes passés, ne seront les réponses à ce monde qui advient. Notre capacité à inventer un rêve possible, à le rendre tangible, à le faire réalité, à le rendre utile à nos concitoyens, est la clé de notre succès. Nous en avons la force. Nous en avons les moyens ».
Décidément, il faut avoir cette capacité de dégager une puissance des mots pour pouvoir avancer. Ce n’est nullement de cette rhétorique dont on est bercé ici, c’est de la haute voltige et du concret : une nouvelle Europe se dessine à l’horizon.
Sa force à lui comme la force de son pays et de son intellegencia sont d’être dans le jeu et non dans le hors jeu….d’être lucides et sereins, d’être présent et de rassurer…. C’est bien de la rigueur de la puissance et de la continuité qu’il s’agit.
Une continuité que ce grand pays puise dans sa longue et riche histoire et dans ses grandes contributions à la civilisation humaine que le Président Macron, issu de Sciences po Paris , de l’ENA et fort de ses affinités intellectuelles avec le philosophie de Paul Ricoeur a su utiliser pour le meilleur de son pays.
Jawhar Chatty
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