Sur les réseaux sociaux, les «nôtres», les vœux de fin d’année sont cette année particulièrement précoces. C’est en soi prémonitoire. On craint le pire mais on garde espoir malgré tout. Les vicissitudes de la vie. On est toujours et encore debout. On se ressaisi certes à la dernière minute mais on a encore cette inouïe capacité de s’éveiller et de se relever. C’est une force. L’ADN tunisien, sans doute.
L’année 2021 tire langoureusement à sa fin. On laissera aux experts de la 25eme heure le loisir d’en faire le bilan. Disons en profane qu’elle n’a été ni moins bonne ni moins mauvaise que ses précédentes. Nous avons fini par nous habituer à tout, à s’accommoder de tout ou presque, à vivre avec le COVID 19 et ses mutants, à se satisfaire jusqu’à la dérision de la rhétorique populiste, des discours populistes, de l’aveuglement des gouvernants, de la myopie des bien pensants et du silence coupable de l’élite. Nous avons même fini par désespérer et des dits progressistes et des progressistes. Et d’une société civile qui se cherche. Nous avons fini par nous habituer à tout, à s’accommoder de tout, à nous «organiser» en fonction, les aléas de la vie et tous ces petits travers du quotidien. Nous nous sommes arrangés de tout, reste toutefois ce grand ressentiment, cette petite chose qui ne passe pas : ce sentiment d’injustice. Cette Justice qui n’en est pas une, insensible aux drames, aux déchirures des familles, des mères et des enfants…
Positivons. L’année qui s’annonce sera espérons-le moins pis que les précédentes. Pour peu bien sûr que nous arrivions à puiser en nous cette force de garder espoir en l’avenir. Toujours.
La Santé. La Santé. Et encore une fois la santé. Le meilleur vœux que l’on puisse formuler au pays que nous aimons tous et à tous ceux qui ne sont très chers.
Jawhar Chatty
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