Le choix de Mme Bouden était en quelque sorte le produit d’un compromis. Un compromis qui avait alors permis de baisser un peu la tension à Carthage et satisfaire plus ou moins ou les grandes chancelleries toujours prudentes : une femme, une haute compétence qui plus est , c’est déjà de pris et c’est déjà beaucoup…le programme du gouvernement viendra après. Le Président et les grandes chancelleries avaient un autre nom en tête, une femme de surcroît. La cheffe du Cabinet présidentiel avait alors apposé son véto, tout bêtement parce qu’elle « ne l’aime pas ».
Cette petite rétrospective n’est pas fortuite.
Que pourrait-t-on donc retenir du limogeage de la « Dame du Palais » et de la femme de « confiance » ?
Maintenant, il nous faudra focaliser sur l’essentiel : le redressement du pays, les grandes réformes : la Santé , l’Education les transports publics, la Culture.
Jawhar Chatty
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