La direction des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) assurée à sa 31ème édition 2020 par le brillant cinéaste Ridha Behi a décidé de revisiter la mémoire des journées en tant que composante incontournable du patrimoine immatériel culturel tunisien, arabe et africain.
La direction des JCC 2020 a donné le coup d’envoi pour collecter les archives écrites, audio et visuelles de cette manifestation, les inventorier, les classer et leur dispenser les travaux nécessaires de restauration ou de digitalisation dans le cadre d’une approche basée sur la célébration de la mémoire des JCC, d’une part et tournée vers l’avenir, en passant par le présent et le passé, d’autre part.
Cette initiative de M. Ridha Behi et son équipe composée entre autres de Mme Saida Bourguiba, responsable des archives du festival et M. Kamel ben Ouanès, responsable du forum JCC, M. Brahim Letaief directeur artistique des JCC et M. Issam Marzougui misent sur l’importance des archives qui sont le pilier de la mémoire collective du festival. Depuis 1966, les JCC avaient généré une abondante production : critique, articles, entretiens, conférences, catalogues, brochures, règlements, photos, films …
Le travail initié sera certes de longue haleine et sera une constante des JCC. Il sera conduit en collaboration avec plusieurs parties à savoir les Archives Nationales, la Bibliothèque Nationale et le Centre de Documentation Nationale qui sont concernées par la question de la documentation et de l’archivage.
A ce jour, la numérisation a concerné 33 catalogues, 700 vidéos, 3000 photos, 530 articles électroniques, 4000 articles de presse, 35 revues et ouvrages.
La préservation d’une telle mémoire collective est une action plus que nécessaire, voire même urgente.
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