Les dernières interventions de la commission de Venise concernant les affaires tunisiennes, ont été perçues comme une ingérence flagrante dans les affaires internes de la Tunisie.
Les défenseurs de cette optique avancent qu’il s’agit d’une commission consultative qui devrait, en principe, se contenter de répondre aux demandes et aux interrogations de la Tunisie concernant ses dossiers. Et que, de ce fait, le fait que cette commission réponde à une requête émanant d’une tierce partie, en l’occurrence, l’Union Européenne, et leur soumet son avis concernant un autre Etat souverain, cela relève, forcément de l’ingérence.
S’il est vrai que ce sont les pays membres de l’Union Européenne qui se sont donnés le droit de poser des questions et de demander l’avis de cette commission concernant des affaires strictement internes de la Tunisie, il n’en demeure pas moins, que cette commission aurait du refusé d’accéder à cette requête, puisque la Tunisie est un pays souverain qui ne relève d’aucune façon de l’Union Européenne.
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