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Psychologie : Devenir un véritable confident : 5 compétences d’un bon auditeur

Psychologie : Devenir un véritable confident : 5 compétences d’un bon auditeur

Nous rêvons tous d’être la personne à qui l’on se confie sans hésitation, celle qui inspire confiance et qui sait écouter avec bienveillance. Mais pour cela, il ne suffit pas d’être présent physiquement : il faut véritablement savoir écouter et comprendre ce que l’autre exprime. Voici cinq compétences essentielles pour devenir un auditeur attentif et bienveillant.

Écouter ne signifie pas simplement entendre

La communication est au cœur de toutes nos interactions sociales. C’est elle qui nous permet d’exprimer nos pensées, nos émotions et nos besoins. Pourtant, dans notre désir de nous faire entendre, nous avons parfois tendance à monopoliser la parole, oubliant que l’écoute est tout aussi essentielle que l’expression.

Il nous est tous arrivé de discuter avec un ami, d’exprimer notre opinion, et de nous rendre compte qu’une fois son tour venu de parler, notre esprit divague, incapable de vraiment enregistrer ce qu’il dit. Ce n’est pas parce que nous ne voulons pas écouter, mais simplement parce que nous ne savons pas toujours comment le faire correctement. Heureusement, l’écoute active est une compétence qui peut s’apprendre à tout âge !

Comment devenir un bon auditeur ?

Voici cinq compétences à développer pour améliorer son écoute et offrir à ses proches une attention sincère et précieuse.

1. S’intéresser réellement à son interlocuteur

L’élément fondamental d’une écoute de qualité est l’intérêt authentique porté à son interlocuteur. Il ne s’agit pas seulement de prêter attention à ce qu’il dit, mais aussi de s’intéresser à qui il est, à ses émotions et à ses intentions.

Quand nous sommes réellement curieux de l’autre, nous posons naturellement des questions, nous cherchons à mieux comprendre et nous montrons plus présents. Si une personne ne vous semble pas immédiatement captivante, essayez de repérer chez elle un détail qui suscite votre curiosité : son ton, sa gestuelle, son vécu… L’intérêt se cultive, et avec lui, la capacité à écouter.

2. Poser les bonnes questions

Un bon auditeur sait poser des questions ouvertes, qui invitent son interlocuteur à approfondir ses pensées. Contrairement aux questions fermées, qui se limitent à un simple “oui” ou “non”, les questions ouvertes encouragent à détailler et clarifier son propos.

Exemple :

  • Mauvaise question : “Ça va ?”
  • Bonne question : “Comment as-tu vécu cette expérience ?”

À l’inverse, si vous sentez qu’une conversation doit toucher à sa fin, les questions fermées permettent de la conclure en douceur. Apprendre à jongler entre ces deux types de questions est un véritable atout pour mieux comprendre les autres.

3. Reformuler pour confirmer sa compréhension

L’une des meilleures techniques pour prouver à son interlocuteur que l’on est attentif est la reformulation. Cela permet de valider que l’on a bien compris son message tout en lui montrant que son propos est pris en compte.

Une reformulation efficace suit deux étapes :

  1. Introduire son questionnement : “Si j’ai bien compris, tu veux dire que…”
  2. Récapituler brièvement l’idée principale avec ses propres mots.

Par exemple, au lieu de simplement répondre “Ah, tu veux démissionner ?”, mieux vaut dire :
“Si j’ai bien compris, tu penses quitter ton travail parce que tu ne t’y sens plus épanoui ?”

Cette technique force à rester concentré, évite les distractions et valorise votre interlocuteur, qui se sent compris.

4. Maintenir un contact visuel engageant

Le regard est un puissant vecteur de connexion. Il exprime l’attention, l’intérêt et la bienveillance. Pourtant, maintenir le contact visuel peut parfois être inconfortable.

Beaucoup d’entre nous ont été conditionnés dès l’enfance à ne pas “fixer” les gens, ce qui peut rendre difficile un regard direct prolongé. Cependant, sans un contact visuel régulier, notre interlocuteur pourrait penser que nous ne l’écoutons pas vraiment.

Si maintenir le regard vous semble difficile, entraînez-vous en alternant des moments de contact direct et des pauses naturelles (regarder brièvement ailleurs avant de revenir au regard de l’autre).

5. Utiliser des signes d’écoute active

Un bon auditeur ne reste pas silencieux comme une statue. Il ponctue la conversation de petits signaux verbaux et non verbaux pour montrer qu’il suit et encourage son interlocuteur à poursuivre.

Quelques exemples efficaces :

  • Les interjections courtes : “Hmm”, “Ah bon ?”, “Vraiment ?”
  • Les gestes : hochement de tête, sourire, inclinaison du corps vers l’avant.

Ces petits indices prouvent à votre interlocuteur qu’il est entendu, ce qui renforce la fluidité et la confiance dans l’échange.

Les bénéfices d’une meilleure écoute

Adopter ces cinq compétences transforme la manière dont nous interagissons avec les autres. Une écoute active et bienveillante permet de :

  • Mieux comprendre ses proches et renforcer ses relations.
  • Apporter du réconfort à ceux qui ont besoin d’être écoutés.
  • Éviter les malentendus et conflits en clarifiant les échanges.
  • Créer une connexion plus profonde avec son entourage.

En apprenant à vraiment écouter, nous offrons aux autres un espace où ils se sentent valorisés, compris et respectés. Et en retour, nous devenons nous-mêmes des interlocuteurs appréciés et recherchés.

Alors, prêt(e) à devenir la personne à qui l’on confie ses pensées sans hésitation ? 

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