Société

Quel sort pour la Tunisie après le refus de l’UGTT d’adhérer au dialogue de Kaïs Saïed ?

Quel sort pour la Tunisie après le refus de l’UGTT d’adhérer au dialogue de Kaïs Saïed ?

Toujours lancé sur son élan, et dépité de l’opposition d’une grande partie de la classe politique et de la société civile à son projet politique et social pour le pays, le président Kaïs Saïed a fait publier, ce jour sur le journal officiel, sa vision du dialogue national, tel qu’il compte conduire. Et, sans grande surprise, l’UGTT a, immédiatement réagi à çà, en opposant un franc véto, faisant savoir qu’il refusait de prendre part à un dialogue dans ces conditions.

Or, nul ne pourrait ignorer l’importance de la centrale syndicale et son poids considérable dans tout ce qui concerne la politique et les problèmes sociaux en Tunisie. Et si Kaïs Saïed perd l’adhésion de l’UGTT à son projet, on ne payerait pas cher de sa réussite. Pis encore, tout le processus démocratique lancé depuis plus d’une décennie, en Tunisie, serait reis en question. Ce qui rendrait toute action de cette envergure, sans l’UGTT, vouée à un échec certain.

Ceci pour le volet politique et social dans le pays. Mais, il ne faudrait, par ailleurs, pas perdre de l’esprit que, même sur le plan économique et financier, l’adhésion de l’UGTT à tout processus de réforme est une obligation pour le gouvernement, s’il veut obtenir le soutien des organismes internationaux et bailleurs de fonds.

Et le dialogue national sans l’UGTT ne sera pas un dialogue national, aux yeux du FMI, par exemple, qui insiste pour que le dialogue soit inclusif et pour que tout projet de réformes doit être béni par les organisation nationale, l’UGTT à leur tête.

Donc, si l’UGTT se retire du projet de Kaïs Saïed, quel sera l’avenir du pays et des citoyens ?

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