Le gouvernement soudanais a rejeté les accusations américaines selon lesquelles l’armée aurait utilisé des armes chimiques au cours de son conflit de plus de deux ans avec les Forces de soutien rapide, selon un porte-parole du gouvernement.
Le ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement, Khaled Al-Aiser, a déclaré dans un communiqué que ces « accusations et décisions sont caractérisées par un chantage politique et une déformation des faits sur la situation au Soudan ».
L’agence de presse soudanaise (SUNA) a également cité le ministère soudanais des Affaires étrangères qui a démenti et exprimé sa surprise face à « l’approche adoptée par l’administration américaine dans cette affaire ».
Ce démenti soudanais intervient après que les États-Unis aient appelé, jeudi, le gouvernement soudanais à cesser ce qu’ils ont décrit comme l’utilisation d’armes chimiques, tandis que Khartoum a dénoncé ce qu’il a décrit comme des allégations « fondées sur aucune preuve ».
La déclaration soudanaise intervient un jour après que Washington ait annoncé des sanctions en vigueur à compter du 6 juin, notamment des restrictions sur l’accès du gouvernement soudanais aux lignes de crédit américaines et des restrictions sur les exportations américaines vers le Soudan.
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