La rentrée scolaire approche à grands pas. Elle est aussi synonyme de dépenses supplémentaires (fournitures scolaires, abonnements, inscriptions, transport, achats de vêtements…) pour les parents d’élèves qui veulent préparer la rentrée à moindre coût.
Le budget familial est déjà mis à l’épreuve après la fin de la saison estivale et ses dépenses et avec l’inflation qui reste à des niveaux élevés.
A cela s’ajoute l’angoisse de la pénurie de plusieurs produits qui a marqué le pays depuis plusieurs mois. Cette pénurie à grande échelle pourrait atteindre les fournitures scolaires surtout que le manque sur le marché de certains produits a toujours été accompagné par des hausses des prix.
Cette période est l’occasion pour certains profiteurs de se transformer en spéculateurs. C’était prévisible : les autorités ont déjà fait part de leur intention de faire face aux spéculateurs. Le chef de l’Etat a, lors de sa visite au Centre national pédagogique, insisté sur le fait que tous les manuels scolaires doivent être disponibles au bon moment, en quantités suffisantes et à des prix raisonnables prenant en compte la situation économique des citoyens”.
Le ministère du Commerce et du développement des exportations et le ministère de la Santé ont appelé les parents à acheter les fournitures scolaires dans les circuits organisés et contrôlés.
Malgré cela, environ 11 340 cahiers subventionnés stockés dans un entrepôt situé dans une adresse non déclarée sur la facture d’achat ont été déjà saisis le 29 août 2023 par les services de contrôle économique relevant de l’administration régionale du commerce et du développement des exportations de l’Ariana.
La chasse aux spéculateurs et la gestion de la crise de la pénurie des produits alimentaires pourraient-elle être efficaces pour le cas des fournitures scolaires?
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